Expérimentation de mesure de pollens en temps réel

Ce projet expérimente l'utilisation de mini-stations de détection et d'analyse de la présence de pollens dans l'air ambiant en comparaison avec les systèmes de mesure actuellement utilisés.

Contexte et objectifs

L’allergie pollinique concerne environ 25% de la population française. Elle se caractérise par des symptômes invalidants de type rhino-conjonctivite et asthme qui diminuent fortement les capacités de travail et d'apprentissage des personnes touchées.

L’arrêté ministériel du 5 août 2016 désigne les organismes chargés de coordonner la surveillance des pollens et des moisissures dans l’air ambiant incluant le réseau des Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l’Air (AASQA), dont Atmo Normandie fait partie.

Atmo Normandie participe à la surveillance des pollens en réalisant des comptages, en renseignant des informations polliniques dans son bulletin quotidien de la qualité de l’air et en diffusant sur son site Internet des bulletins d’information pollinique à destination du grand public, en lien avec le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) et l’Association des Pollinarium Sentinelles (APSF). Parallèlement, de nouvelles méthodes de surveillance des pollens en temps réel se développent .

Description du projet

Atmo Normandie et certaines de ses collectivités adhérentes (Métropole Rouen Normandie (MRN), Communauté d’Agglomération Seine Eure (CASE) et Évreux Portes de Normandie (EPN)), expérimentent des capteurs de mesure des pollens en temps réel. Actuellement, 15 capteurs ont été installés à différents endroits stratégiques sur les territoires de la MRN et la CASE.

Ces capteurs optiques, basés sur une méthode de diffusion lumineuse, devraient permettre de réaliser des comptages de pollens allergisants en temps réel et de façon géolocalisée. Les principaux objectifs de cette expérimentation sont les suivants :

Valider le comportement des capteurs en environnement extérieur à l’échelle du territoire de la collectivité ;
Tester et optimiser à cette échelle différents scénarios de caractérisation des pollens ;
Valider la corrélation des mesures en air extérieur avec celles réalisées en laboratoire, et ajuster les algorithmes d’exploitation des données ;
Tester la capacité de montée en charge opérationnelle de l’innovation en matière d’information pollinique à la population en mettant notamment en œuvre toute la chaîne de données, de la mesure terrain à la délivrance d’une information de risque pollinique établie grâce aux mesures des capteurs et à l’intelligence artificielle.